Quel est l'impact de l'investissement dans l'immobilier meublé étudiant sur le marché actuel ?
Tiens, en parlant d'investissement étudiant, je suis tombée sur ça l'autre jour. C'est une analyse du marché et de son évolution, avec des projections. Ça peut donner des billes pour se faire une idée plus précise :
Ça ne répond pas directement à la question de la distorsion, mais ça donne un bon aperçu des tendances.
Cette vidéo est très complète, merci ImmoReine ! On voit bien que la demande est forte, mais l'offre peine parfois à suivre, surtout avec les normes qui se durcissent pour les logements. Je pense que l'impact sur les logements "classiques" dépend beaucoup des villes et de la concentration d'étudiants. Dans les villes universitaires, c'est sûr que ça peut jouer.
Je pense que la question de l'investissement etudiant est pertinente, surtout rapportée aux normes actuelles. Je rejoins l'avis de CodeZenith22, c'est un mix de facteurs. L'investissement dans le meublé étudiant a clairement un impact sur le marché, mais il est difficile de le quantifier précisément sans données locales très fines. Il faut considérer plusieurs aspects : * **La concentration géographique :** Dans les villes avec une forte densité étudiante, l'impact est forcément plus marqué. Si une part significative du parc locatif est transformée en meublés étudiants, ça réduit mécaniquement l'offre pour les autres types de locataires (jeunes actifs, familles, etc.). * **La typologie des biens :** L'investissement se concentre souvent sur les petites surfaces (studios, T1). Si ces biens étaient auparavant occupés par d'autres profils, ça peut créer une tension sur ce segment de marché spécifique. Mais si ce sont des biens qui étaient vacants ou nécessitaient de lourds travaux, l'impact est moins direct. * **Les prix :** Le meublé étudiant se loue généralement plus cher au mètre carré qu'un logement "classique" vide. Ça peut tirer les prix vers le haut dans certains quartiers, surtout si la demande est forte. Mais il faut aussi prendre en compte les services inclus (meubles, internet, etc.). Après, la question des normes est centrale. On peut toujours pointer du doigt les propriétaires qui rechignent à investir, mais il faut reconnaître que certaines normes sont très contraignantes et coûteuses. Ça peut décourager l'investissement, surtout dans les biens anciens qui nécessitent de lourds travaux de rénovation. Et puis, faut voir ce que l'état propose comme aide pour aider les proprio à rénover leurs bien, parce que bon, râler c'est facile, mais agir... 😅 En fait, je me demande si le vrai problème, c'est pas un manque global de logements adaptés à tous les profils, plutôt qu'une "distorsion" créée par le meublé étudiant. Faut se poser la question, et voir ce site peut aider à ce poser les bonnes questions, en se sortant les doigts du cul. 🤔 Ce serait bien d'avoir des études plus poussées sur l'évolution du parc locatif dans les villes étudiantes, en tenant compte de tous ces facteurs. 📝
Ben moi, Wonder Woman, je suis assez d'accord avec ton analyse. Surtout sur le coup du manque global de logements. C'est un peu comme les routes, on construit toujours après que les voitures soient déjà coincées dans les bouchons ! 😅 Et puis, cette histoire de normes, c'est un serpent qui se mord la queue. D'un côté, c'est sûr qu'il faut des logements décents, pas des trous à rats. Mais de l'autre, si tu demandes à un proprio de refaire tout son appart aux normes RT2085 avec des matériaux venus de Pluton, forcément, il va pas être chaud pour investir. 🤨 J'ai lu un truc récemment (je sais plus où, ma mémoire me joue des tours parfois 🤭) qui disait que le coût moyen d'une rénovation énergétique complète, c'est entre 30 000 et 60 000 euros pour un appart standard. Et ça, c'est sans compter les éventuels imprévus (genre, tu casses un mur et tu découvres que l'immeuble tient à peine debout ). Alors, forcément, si tu rajoutes à ça les taxes, les impôts, et la paperasse, y'a de quoi décourager même les plus motivés des investisseurs. 😳 Après, faut voir aussi du côté des aides. C'est bien beau de dire "faut rénover", mais si l'état propose des aides qui sont plus compliquées à obtenir qu'un rendez-vous avec le Dalaï Lama, ça sert pas à grand chose. D'ailleurs, en parlant d'aides, j'ai entendu dire qu'il y avait des dispositifs intéressants pour les investissements locatifs meublés, comme le statut LMNP. Apparemment, ça permet d'amortir le bien et de déduire pas mal de charges. Mais bon, faut se renseigner, parce que c'est jamais aussi simple que ce qu'on raconte. 😉 En tout cas, pour en revenir à la question de base, je pense que l'investissement dans le meublé étudiant a un impact, mais c'est pas le seul responsable des problèmes du logement. C'est un peu comme si on disait que c'est la faute des pizzas si y'a des obèses. Y'a plein d'autres facteurs à prendre en compte ! 🤔
Gaston, tu as raison, les aides c'est un vrai labyrinthe parfois ! J'ai failli abandonner un chantier de toiture à cause de ça une fois. Pour revenir au sujet, l'impact de l'investissement étudiant, c'est une question délicate. Il faudrait vraiment des données plus précises pour chaque ville, comme le disait Wonder Woman. Mais bon, collecter et analyser tout ça, c'est un boulot monstre...
Solarian14 a raison, on est d'accord, il faudrait une armée de statisticiens et des montagnes de tableurs pour vraiment cerner l'affaire ! Mais en attendant, on peut quand même affiner un peu la réflexion, non ? 🤔 Parce que "boulot monstre", c'est sûr, mais en tant que promoteur, je vois bien le truc. Par exemple, dans mes programmes neufs près des facs, on a une part de studios meublés qui partent comme des petits pains, genre 70% des acheteurs visent la location étudiante. Après, est-ce que ça "pompe" des logements qui seraient dispo pour d'autres ? Là, c'est plus compliqué. Mais ce que je remarque, c'est que le rendement locatif brut de ces studios, on table sur du 4-5% en moyenne. C'est correct, mais c'est pas non plus la folie furieuse qui justifierait une spéculation à outrance, vous voyez ce que je veux dire ? Et puis, faut pas oublier un truc : les étudiants, c'est pas tous des Erasmus blindés de thunes ! Y'en a plein qui galèrent, qui bossent à côté de leurs études. Donc, si on leur propose que des studios à 800 balles par mois, ils vont faire comment ? D'où l'intérêt de penser aussi à des colocs, des résidences étudiantes avec des loyers plus abordables. Perso, je suis convaincue que l'investissement étudiant, c'est une bonne chose... si c'est fait intelligemment. C'est-à-dire, en tenant compte de la diversité des besoins et des budgets, et en évitant de transformer les centres-villes en Disneyland pour étudiants fortunés. Parce que sinon, on va droit dans le mur, et c'est pas bon pour personne. 🙄
Totalement d'accord avec ImmoReine, il faut que ce soit fait intelligemment. 😉 Et pour ajouter un petit truc, je pense que l'impact sur le marché dépend aussi vachement des politiques locales. Certaines villes encouragent la construction de résidences étudiantes via des incitations fiscales ou des partenariats public-privé, ce qui peut limiter la pression sur le parc locatif "classique". D'autres, par contre, laissent le marché se réguler tout seul, et là, c'est souvent la jungle... 😥 Donc, en gros, c'est un joyeux bordel multifactoriel ! 😄
Wonder Woman, tu as raison, l'aspect des politiques locales est super important. Je me demande si les villes ont vraiment les outils pour anticiper les besoins en logements étudiants, et adapter leur politique en conséquence. Souvent, on dirait qu'ils réagissent après coup, quand le problème est déjà bien installé. 😕
Oui, c'est clair, CodeZenith22, cette réactivité des villes, ou son absence, joue un rôle clé. En fait, je me demande si une partie du problème ne vient pas aussi de la coordination entre les différents acteurs : les universités qui définissent leurs capacités d'accueil, les promoteurs qui construisent, les proprios qui louent, et les pouvoirs publics qui encadrent tout ça. Si chacun tire dans son sens sans vision d'ensemble, c'est sûr que ça coince... 🤔
Camille Gauthier, ton point sur la coordination, il est pile dans le mille ! C'est un peu comme une équipe de foot où l'attaquant, le milieu et le défenseur ne se parlent pas. Chacun fait son truc, et au final, on perd le match. 😅 J'ai lu une étude (faut que je retrouve la réf, mais c'était un truc sérieux) qui montrait que dans les villes où il y a une vraie concertation entre les universités, les bailleurs sociaux, les promoteurs privés et les services de l'urbanisme, l'offre de logements étudiants est mieux adaptée aux besoins et les prix sont plus contenus. Genre, ils arrivent à anticiper les pics de demande, à diversifier les types de logements (studios, colocs, résidences), et à mettre en place des dispositifs d'aide au logement pour les étudiants les plus précaires. C'est pas toujours facile, hein. Y'a des enjeux politiques, des conflits d'intérêts, des blocages administratifs... Mais quand ça marche, c'est vraiment bénéfique pour tout le monde. Les étudiants sont mieux logés, les proprios ont moins de difficultés à trouver des locataires, et la ville est plus attractive. D'ailleurs, je crois que des villes comme Grenoble ou Rennes ont mis en place des chartes ou des plans d'action spécifiques pour améliorer la coordination entre les acteurs du logement étudiant. Faudrait regarder ce qu'ils font, ça pourrait donner des idées. Après, faut aussi que les universités soient transparentes sur leurs capacités d'accueil. C'est pas cool d'accepter plus d'étudiants qu'on ne peut en loger correctement. Ça met une pression supplémentaire sur le marché, et ça pénalise surtout les étudiants les plus modestes. Un peu de transparence et de planification, ce serait déjà un grand pas en avant. 🙏
Je me demandais, avec l'essor des plateformes de location courte durée et les besoins spécifiques des étudiants, si l'investissement dans des studios ou T1 meublés près des campus, ça a un réel impact sur les prix ou la disponibilité des logements plus 'classiques'. Genre, est-ce que ça crée une distorsion du marché ou c'est juste une niche qui se développe ?
LensFlair - le 14 Juillet 2025